Syndrome lymphoprolifératif auto-immune, lié au FASLG

 

Gène impliqué : FASLG

Mode de transmission : Autosomique, récessive

Pour une maladie génétique autosomique récessive, un animal doit avoir deux copies de la mutation en question pour être à risque de développer la maladie.  Les deux parents d’un animal affecté doivent être porteurs d’au moins une copie de la mutation.  Les animaux qui n’ont qu’une seule copie de la mutation ne risquent pas de développer la maladie, mais ils sont des animaux porteurs qui peuvent transmettre la mutation à sa descendance.

Mutation : Insertion, gène FASL ; c.418insA, p.(Arg140Lys frame shift STOP 37), exon3.

Races : British Shorthair

Système médical : Immunologique

Âge d’apparition des signes cliniques : 6 semaines

Le syndrome lymphoprolifératif auto-immun félin, une maladie semblable au syndrome lymphoprolifératif néoplasique auto-immun (ALPS) observé chez l’homme, a été signalé dans des pedigrees consanguins de chats British Shorthair en Nouvelle-Zélande et en Australie. À l’âge de six semaines, les chatons atteints présentaient des signes cliniques comprenant une lymphadénopathie généralisée, une splénomégalie modérée, une anémie hémolytique régénérative, une léthargie, une distension abdominale et une perte de poids. Il n’existe pas de traitement adéquat pour cette maladie qui est finalement mortelle. Une mutation inactivante a été identifiée dans le gène FASLG, qui code normalement pour le ligand protéique transmembranaire FAS responsable de l’apoptose des cellules exprimant FAS, y compris les lymphocytes. La mutation de ce gène entraîne l’inhibition de l’apoptose normale des lymphocytes, menant à une lymphoprolifération. Après avoir testé 32 animaux appartenant aux lignées affectées, une fréquence de porteurs de 22 % a été mesurée. La mutation n’a pas été observée chez 510 autres chats testés représentant 32 races non British Shorthair. À ce jour, cette maladie n’a été signalée que chez les chats British Shorthair en Nouvelle-Zélande et en Australie.

 

Références :

Lien OMIA : [2064-9685]

Aberdein D, Munday JS, Gandolfi B, et al. (2017) A FAS-ligand variant associated with autoimmune lymphoproliferative syndrome in cats. Mamm Genome 28:47-55. [pm/27770190]

Aberdein D, Munday JS, Dittmer KE, et al. (2017) Frequency of a FAS ligand gene variant associated with inherited feline autoimmune lymphoproliferative syndrome in British shorthair cats in New Zealand. N Z Vet J 65:327-331.  [pm/28814155]

Aberdein D, Munday JS, Fairley RA, et al. (2015) A novel and likely inherited lymphoproliferative disease in British Shorthair kittens. Vet Pathol 52:1176-82. [pm/26041772]

 

Contribué par :   Amanda Amorim et Emilia Kozina, promotion de 2029, Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal.